PRIÈRE DE L’UNION
composée par le Père Vallet
O Père Éternel, qui dans votre amour infiniment
miséricordieux avez envoyé au monde votre Fils unique, Jésus-Christ, afin que,
étant constitué notre Avocat, il intercède pour nous, souvenez-vous de la
prière que ce divin Cœur, enflammé d’amour pour Vous et pour les hommes, exhala
après son Sacrifice Eucharistique, quelques instants avant de se livrer, selon
votre volonté, pour la rédemption du monde :
Père Saint, vous
disait-il, je vous prie de faire que
tous ceux que vous m’avez donnés soient UN comme Vous et Moi sommes UN: comme
Vous en Moi et Moi en Vous, afin que le monde croie que Vous m’avez envoyé Moi
en eux et Vous en Moi, afin que tous soient consommés dans l’Unité et que le
monde connaisse que Vous m’avez envoyé et que Vous les avez aimés comme Vous
m’avez aimé Moi-même.
O notre Père du ciel, pour l’honneur, la gloire de votre
Fils et la Vôtre, ne permettez pas que le monde finisse sans que les suprêmes
désirs du Cœur très sacré de Jésus soient pleinement accomplis.
Faites, nous vous en supplions, que tous les catholiques d’abord et toutes leurs institutions soient le plus intimement unis entre eux.
Faites que toutes les Églises qui s’étaient séparées de l’unique vraie et qui
subsistent encore, se convertissent à la Foi en la Primauté infaillible de
Pierre et de ses successeurs. Attirez à l’unique bercail de votre Église Catholique
Romaine toutes les brebis égarées dans le schisme ou l’hérésie. Faites
connaître le Divin Pasteur aux pauvres mahométans
et païens. Vainquez l’obstination des malheureux juifs pour qu’enfin, ils
reconnaissent leur vrai Roi et Sauveur. Unissez-nous nous-mêmes entre nous pour
que jamais une division ne vienne à détruire ni même à affaiblir les bastions
de la Fidélité Catholique.
Nous vous le demandons, tous unis spirituellement, par le
Cœur de ce même Jésus-Christ, votre Fils, qui, avec Vous et le Saint-Esprit,
vit et règne dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Il ne s’agit pas ici,
comprenez-le bien, d’accepter l’erreur, de favoriser le mensonge ou de plaire
aux gens en disant comme eux, non parce que c’est la vérité mais pour ne pas
leur causer de déplaisir.
N’oublions pas les
paroles de Pie XII à la Compagnie de Jésus, le 17 septembre 1946 : ”Qu’une main
amie soit tendue à ceux qui errent. Mais que pour les erreurs d’opinion, on
n’ait NULLE indulgence’’. (« Marchons », déc-janv. 1953, p. 24).
Pour télécharger la prière : ici
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